Collection Homme – Femme. Amour Fusionnel. Saison I (1/3)

Ayant été contacté par Philippe que nous appellerons par son diminutif Phil tout au long de leur histoire, je vais vous raconter leur histoire.
Je reprends le plus fidèlement possible, le texte de 43 pages qu’il m’a envoyé.
Je rajouterais seulement quelques passages un peu plus chauds, ayant pour sa part trop de pudeur pour en écrire.
Il va se présenter, il va la présenter.

Notre histoire à Iris et Phil.

Je suis né trois mois avant elle.
Nous nous connaissons, Iris et moi Phil, pratiquement depuis notre naissance.
Nous sommes nés et avons grandi dans le même environnement et avons toujours été à proximité l'un de l'autre.
La principale différence, c’est que moi mes parents possèdent la belle et grande maison.
Un manoir fait de belles dimensions alors qu’elle habite dans la maisonnée dépendant du domaine de mes parents.
Cette maison se trouvant à une soixantaine de mètres de notre demeure et possède un grand confort.

Mon père est le riche propriétaire régnant sur un groupe de quelques sociétés d'agroalimentaire et un domaine terrien immense.
Son père, un homme brave et loyal, comme l’était sa mère.
Il est le contremaitre veillant sur tous les employés et ouvriers agricoles du domaine dans lequel nous habitons à quelques kilomètres de la grande métropole.
Sa maman, une gentille et douce femme que j'aime beaucoup, est en quelque sorte la maitresse de maison.
Elle veille en femmes d’expérience sur les femmes de ménage, les cuisiniers, les jardiniers et les employés de maison occasionnels.
Autrement dit, j'appartiens à la classe des patrons fortunés et Iris à celle des travailleurs, mais des travailleurs très bien rétribués.
Chez nous, ils sont considérés comme faisant partie intégrante de notre famille.
Je peux vous donner une idée de la façon dont nous les traitons.
Ils déjeunent et dinent toujours dans notre maison.



Mes parents, d’esprit moderne et ouvert traitent la famille d'Iris avec égard et respect.
Étant amis à cette époque, ils l'invitaient souvent à nous accompagner en voyage pour de brèves vacances compte tenu des occupations de mon père.
J’avais un oncle maternel qui nous rendait visite régulièrement.
Je l’aimais beaucoup et Iris l’adorait.
Il nous le rendait bien, chaque fois qu’il était là il passait la journée à jouer avec nous et à nous parler de choses toujours plus intéressantes les unes que les autres.
C’était un puits de science et nous avons appris beaucoup de choses grâce à lui.
Hélas, les bonnes choses ont une fin et à l’heure de son départ nous étions tous les deux tristes de le voir partir.
Nous le pensions sans défaut, jeunes ignorants que nous étions.
Hélas, trois fois, hélas, il en avait un, la boisson.
Il buvait beaucoup, mais tenait bien l’alcool, ce qui nous a trompé un bon nombre d’années.
Comme toute personne qui disparaît, les langues se sont déliées après sa mort étant dû à une cirrhose.
Certains disaient qu’il empestait l’alcool dans ces derniers temps.
À l’annonce de son décès notre peine a été incommensurable et nous sommes restés tristes de ses visites et des bons moments passés avec lui.
Il nous manquait atrocement.
Nous avions à peine sept ans quand il nous est parti.
Avec Iris, nous en parlions souvent et un jour, nous avons osé poser la question à maman.
Ce fut dur de lui demander, comment il était mort, lui qui semblait toujours en bonne santé.

• C’est à cause de l’alcool mes petits chéris.

Ce fut sa seule réponse.
Iris et moi, nous nous connaissons donc depuis notre plus jeune âge sans jamais avoir été séparés jusqu’à un évènement qui se déroulera plus tard dans mon récit.
Même école, même collège, même lycée, toujours dans la même classe, l'un à côté de l’autre.
Même école prestigieuse d'ingénieurs après notre bac obtenu à 17 ans.

Nous étions la fierté de nos parents.

Cette proximité constante de tous les jours depuis que nous jouions ensemble dans le jardin de ma maison et jusqu'à la fin de nos études supérieures avait naturellement fait notre entre nous une affection sans limites.
Un sentiment de complémentarité ou peut-être de similitude faisait penser à certains que nous étions de vrais jumeaux.
Vivre l’un sans l’autre, nous nous sommes rendu compte très tôt que ce serait impossible.
Nos parents respectifs nous regardaient depuis toujours avec un œil bienveillant comme s'ils savaient que nous nous étions destinés.
À notre entrée à l'école d'ingénieurs, Iris était devenue une bien jolie blonde, que dis-je, une très belle jeune femme de 1,71 avec des yeux verts.
Ses formes à couper le souffle s’épanouissaient et depuis quelques mois déjà, voir des années, mes draps reflettaient les rêves érotiques qu’un jeune homme en pleine transformation découvrait au matin.
Les employés de maison rigolaient dans mon dos, mais la maman d’Iris veillait à ma réputation et savait me préserver de colibets que j’aurais très mal vécus si ça s’était su.
Des jeunes hommes ont eu des problèmes avec leur sexe après de telles divulgations.
Iris devenait une belle plante, qui devait découvrir, elle aussi son corps, mais malgré notre proximité elle me cachait ses masturbations nocturnes.
Je parle de ça bien des années après, ayant, moi aussi découvert la sexualité féminine.
À 17 ans, j’étais devenu un grand beau gaillard brun de 1 mètre 80 tout en muscles.
J’étais musclé, mais Iris aussi, nous pratiquions de nombreux sports en salle l’hiver.
Musculation, boxe thaï, judo, gym et à l'air libre, jogging, course de fond.

Comme je l’ai dit, c’est à cet âge que nous avons compris bien les choses.
Nous nous sommes aperçus que le temps des s était révolu, mais que des amours d’adolescent pointaient entre nous.
Soyons, bref, nous nous aimions à la folie, d'un amour sans pareil.

D’un amour fusionnel sans limites.

17 ans notre départ pour nos études supérieures, mais 16 ans lorsque je l’ai prise un peu par surprise dans mes bras et que nos lèvres se sont rencontrées pour la première fois.
Qui se souvient de son premier baisé, comme la plupart des jeunes de notre temps, nous étions un peu intimidés.
Ce baisé nous faisait passer d’un monde à un autre avec plus de difficulté pour nous qui nous-mêmes nous considérions un peu comme frère et sœur.
J’ignore pour elle, cette période précédente se baiser est celle qui aurait pu faire basculer nos vies.
Il m’est arrivé d’avoir quelques flirts romantiques, mais rien de durable, car immanquablement Iris question beauté les dépassaient de trois, cent, mille longueurs, je revenais vers elle.
Après ce baiser, je l’aurais bien couché dans son lit de jeune fille, la prenant avec toute la douceur que je pouvais montrer à la prunelle de mes yeux, mais il y a eu un mais.
À la demande d’Iris, elle a souhaité que nous nous préservions pour notre nuit de noces.
J’espérais qu’elle infléchirait sa décision lorsque nous sommes parties habiter ensemble dans l'un des appartements que possédait ma famille en ville lors de nos études supérieures.
J’ai fait semblant de lui faire croire que le sexe était secondaire pour être heureux et que l’attente du grand jour renforcerait notre complémentarité.
Cette période a été une période de grande frustration pour le puceau que j’étais.
J’avais la plus belle fille du monde dans la chambre voisine et j’étais dans l’obligation, par bêtise de ma part de gicler dans des mouchoirs en papier en regardant des films pornos.
J’avais mon casque sur la tête pour éviter de lui faire entendre les gémissements des femmes de tous les âges se faisant tringler comme des salopes.
Je dois dire, que je maudissais Iris lorsque ma semence se perdait dans ces mouchoirs, surtout que, de son côté elle en faisait peut-être de même en mattant de beaux mâles bien musclés baisants des copines qui auraient pu être elle.

Cette période a eu un simple intérêt, j’apprenais bien des positions certainement inconnues de mes parents ou des siens.
Quand le moment serait venu, j’aurais une partie du kamasoutra à ma disposition et je comptais bien m’en servir avec la prunelle de mes yeux.
Une chose primordiale j’ai su que j’étais viscéralement hétéro fait pour m’occuper du vagin des femmes, pardons de la seule femme intéressante sur cette terre Iris.
Les beaux gosses jouant dans ces pornos me laissant complètement indifférent.
Dans ce logement, nos parents respectifs nous faisaient une totale confiance.

Un jour alors que nous discutions un dimanche après le déjeuner, un verre de jus de fruits à la main à la terrasse d’un café, Iris avait un très grand succès auprès des garçons.
Je vais paraître comme le grand méchant après avoir envoyé à l'hôpital un petit bellâtre ayant osé lui caresser les cheveux alors que j'avais un instant le dos tourné.
J’ai vu dans ce geste envers ce garçon, mon degré de jalousie, je l’aurais massacré, mais Iris a su intervenir à temps.
C’est à la suite de cet épisode-là, qu’elle a demandé comment j’envisageais la suite de notre vie.

Nous aurons sa réponse dans le chapitre II des aventures de Phil et Iris...

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